La Grille
Theoria Omnia propose une structure géométrique singulière… qui n’a ni commencement ni fin.
Elle peut s’étendre indéfiniment vers l’intérieur ou vers l’extérieur. Son grillage est semi-régulier à l'image des quasi-cristaux. D'une relative simplicité dans ses premiers traits, elle se complexifiera par la suite jusqu'à offrir une infinie possibilité de formes.
Qu’on la nomme « Grille », « Matrice » ou « Toile », il sera toujours question ici de la même réalité.
Une seule équation permet d'en déterminer les proportions exactes. Qu'importe si sa formulation est peu orthodoxe. L'important c'est qu'elle renvoie à des calculs très précis et à une structure bien réelle.
On pourra se questionner à savoir quel est l'intérêt de cette équation, ou du moins pourquoi la partager sous cette forme? La réponse est simple : parce qu'elle résume la mathématique entière de la Grille en seulement sept caractères. Chacun des termes est facilement exprimable en langage commun, et le tout renvoie à une mathématique relativement simple à saisir.
Et ce fait parle de lui-même...
Cette Grille, malgré sa formulation particulièrement condensée et son apparente simplicité, cache une complexité certaine. Par exemple, les propriétés mathématiques exceptionnelles du nombre d'or qui sont, en quelque sorte, géométrisées par la Grille.
La règle d'or, mesure de l'infini
Un autre aspect, particulièrement intéressant se trouve dans sa dimension de profondeur intérieure. Pour se le représenter, considérons un simple jeu d'échec qui ne possède au départ que deux dimensions. Ajoutons-lui une hauteur de sorte que le damier devienne un cube et que, par conséquent toutes les cases deviennent elles aussi cubiques. Enfin, ajoutons-lui une profondeur intérieure en considérant chaque pièce du jeu à la façon des fameuses poupées russes. Ainsi, le roi porte en lui la reine, la reine porte la tour, la tour porte le fou, etc.
De cette façon, chaque pièce du jeu va entretenir une relation 2D avec les pièces de son propre palier, une relation 3D avec les pièces des autres paliers, et une relation 4D avec les pièces intérieures de tous les paliers confondus. Cette analogie décrit bien l'aspect quadridimensionnel de la Grille.
La boîte du jeu est la Grille elle-même – ou le cosmos – et chaque pièce du jeu peut être interprétée comme une figure géométrique spécifique.
Cette manière d'appréhender une quatrième dimension n'est pas qu'un simple artifice. Comme on le voit dans l'image ci-dessous, le vecteur D4 est très plausible en lui-même…
Le vecteur D4
Le vecteur D4 ne peut être mesuré par les trois vecteurs usuels d'un espace tridimensionnel conventionnel. Ce quatrième vecteur est lui aussi théoriquement infini. S'il se dirige vers le centre, ce n'est pas pour le dépasser, mais plutôt pour s'y engouffrer indéfiniment.
À l'instar du jeu d'échec 4D, le maillage de la Grille est lui aussi basé sur une réalité mathématique quadridimensionnelle parfaitement cohérente.
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Théorique ou réelle?
Peut-on mettre cette structure grillagée en correspondance avec certaines réalités d'ordre naturel?
Voyons ou revoyons ses caractéristiques essentielles :
– Elle intègre les formes géométriques les plus élémentaires, entre autres, les cinq solides de Platon.
– Elle
contient la mathématique parfaite des quasi-cristaux.
– Le
nombre d'or en est la coudée royale.
– La
suite de Fibonacci s'y trouve naturellement intégrée.
– Son
architecture est entièrement marquée du sceau de l'infini mathématique.
– Elle est
fractale, c’est-à-dire que toutes configurations géométriques qu’elle porte en
elle peut se répliquer indéfiniment.
– Elle
épouse naturellement une quatrième dimension spatiale en intégrant un quatrième
vecteur de direction.
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Que toutes ces propriétés soient rassemblées en un seul objet géométrique est une coïncidence troublante qui mérite qu'on s'y attarde sérieusement. Prenons par exemple la capacité de la Grille à super-positionner les cinq solides de Platon avec une absolue symétrie. Ces figures sont, on le sait, directement ou indirectement impliquées dans tous les processus de cristallisation naturelle. Or, prisent individuellement, ces figures sont en réalité très différentes les unes des autres, et par conséquent elles possèdent des formes et des angles très disparates.
Et pourtant, l'équation montre que ces figures s'imbriquent parfaitement les unes aux autres avec une absolue précision. Mais encore, chacune de ces figures peut être fractale à l'infini tout en demeurant à l'intérieur des possibilités de la Grille.
Que les seuls cinq polygones réguliers connus au monde puissent s'imbriquer aussi parfaitement – comme des morceaux de casse-tête – est un fait qui dépasse toute probabilité. À moins bien sûr que ces figures partagent une origine commune, quelque part dans le monde des réalités premières, dites archétypales…
Comment croire qu'une Grille géométrique, sortie de nulle part, puisse être antérieure à la création?
N'est-ce pas en réalité ce qui se passe à l'échelle humaine quand nous aussi voulons faire acte de création? Le peintre quadrille sa toile, l'ingénieur trace ses plans, et le musicien se réfère à ses gammes. Nous utilisons la géométrie et le langage mathématique afin d'établir un fondement cohérent à notre imaginaire. Ce fondement permettra par la suite de créer l'harmonie, la beauté et la cohérence.
L'univers n'en fait-il pas autant?
L'idée d'une Grille géométrique universelle et primordiale semble toutefois aller à l'encontre de ce que la science moderne considère comme allant de soi, c’est-à-dire que le fond de la réalité ne peut être qu'un champ de force subtil dont les particules virevoltent de façon relativement aléatoire.
Peut-on réconcilier ces deux concepts?...
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Un Univers stratifié
La
géométrisation de l'espace n'est possible que parce que le champ fondamental
est stratifié, c’est-à-dire que ce champ possède à lui seul plusieurs couches
de densité variable.
Or,
cette stratification n'est pas unidirectionnelle, elle se fait dans plusieurs
directions à la fois.
Par
exemple, nous vivons pour la plupart dans des maisons carrées ou
rectangulaires, avec des murs parallèles ou perpendiculaires entre eux.
L'espace qu'occupe une telle maison pourrait être considéré comme stratifié par
les murs qui la traversent, ainsi que par le plafond, les planchers et le toit.
D'un
point de vue strictement géométrique, nous aurions un espace hexaédrique
parfaitement orthogonal, traversé par trois axes essentiels : un premier axe
perpendiculaire au sol et au plafond, un deuxième axe passant par les murs
nord-sud, et un troisième axe passant par les murs est-ouest.
Imaginons
maintenant qu'un architecte un peu plus audacieux ait l'idée d'ajouter quelques
axes de stratification supplémentaires, de sorte que les murs parvenant
d'horizons divers s'entrecroisent selon des angles très variés, et de fait très
éloignés du 90° conventionnel.
Le
résultat serait sans doute plus ou moins heureux… à moins que l'architecte ne
dispose d'un code très précis qui lui donne quelques informations essentielles :
– Le
nombre et l'orientation précise de tous les axes de stratification qui
passeront respectivement par le centre géographique de cette maison.
– La
position des murs et des planchers sur tous les axes de stratification, en
l'occurrence, la distance précise entre chacun des murs et entre chacun des
planchers adjacents.
Voilà
exactement ce que l'équation présentée par Theoria Omnia détermine. La maison
devient un espace géométrique virtuellement infini – le cosmos – traversé par
un nombre virtuellement infini de plans géométriques, selon un agencement
mathématique très précis.